CAC- 23 Septembre 2020: Il y a tout juste cinquante ans, le 23 septembre 1970, André Raimbourg, dit Bourvil, disparaissait dans son appartement parisien du boulevard Suchet. Emporté par un cancer à l’âge de 53 ans, l’acteur, chanteur et humoriste était né en Normandie et avait choisi comme nom de scène le nom de la commune où il avait vécu et où il possédait une maison.
C’est un artiste assez complet qui a commencé juste après la grande guerre par des chansons comiques et fantaisistes (…) et [au cinéma] avec des personnages assez benêts qui à la fin du film se révélaient plus malins que (…) [ceux] qui se moquaient de lui. Il a fait évoluer ce personnage dans des genres dramatiques comme Martin dans La Traversée de Paris, Fortunat ou celui du Miroir à deux faces. Il a joué dans deux films comiques à (…) 50 ans après sa disparition, ce personnage du cinéma français n’est pas oublié, que ce soit dans les films ou les chansons. Récemment, à l’occasion du confinement, on a pu réentendre une chanson, La Tendresse, reprise par la Symphonie confinée avec plus de 4 millions de vues sur Youtube.
André Bourvil et Louis de Funès auraient pu être concurrents et se disputer le marché des films comiques. Leur rencontre va propulser au firmament du rire leurs carrières respectives. Ils se croisent brièvement dans les années cinquante sur des scènes de music hall. Entre Bourvil, le « comique paysan », et de Funès, électrique et grimaçant, le courant passe bien. De leur union naîtra deux grands films comiques du cinéma français : Le Corniaud et La Grande vadrouille.
La Cinémathèque algérienne a choisi de rendre à ce grand comédien très célèbre en Algérie à travers son programme virtuel en présentant quelques films méconnus de la filmographie de Bourvil: Fortunat en 1960, Guerre secrète en 1965, et la grosse caisse en 1965.
https://www.youtube.com/watch?v=gVGsshFDYiQ
https://www.youtube.com/watch?v=TyJNBek_vpo
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